Salutation à toutes et tous.

Voici un petit résumé de la folle soirée de ce beau lundi de juin (oui, il faut bien mettre un peu de dramaturgie, car tout ne s'est pas passé comme planifié, contrairement à l'habitude, on y avait pris goût 😉).

Plan initial

L'idée de départ — telle qu'annoncée dans le courriel de racolage — était de simplement récolter, via tamisage, le compost du bac de maturation le plus ancien. Le but étant de libérer un bac de maturation afin d'y transférer sous peu le bac d'apport qui commençait à atteindre un niveau important. Nous avions prévu de commencer le ramassage tôt, car le tamisage est relativement long et demande pas mal d'efforts (cf. la précédente récolte).

Changement de plan

Tout commençait normalement par un ramassage de la matière sèche de surface du bac à récolter et la préparation des différents matériels (en plus de la mise en place de la pseudo-permanence des apports).
Mais ^{Musique dramatique} lorsque Florence à essayer de tamiser un peu de compost, il est très vite apparu que l'opération tournerait au fiasco !
Le compost n'était pas mûr ! ^Tadaaaaa !
On pense que les pluies diluviennes de ces six derniers mois n'ont probablement pas aidé au murissement complet. Du coup un gros problème se posait : qu'allions-nous pouvoir faire, surtout avec les hordes de participants qui n'allaient pas manquer de déferler dans les prochaines minutes ⁉ ^{Mais quelle tension !}

Nous devions nous rendre à l'évidence, il fallait le laisser murir. Mais concilier cette nécessité avec le besoin criant de libérer un bac de maturation nous semblait impossible ! ^{Mais quel suspens !}

Et là… la lumière (merci Florence) : nous pouvions utiliser le petit bac, le bien nommé "bac d'affinage" ! ^{Musique épique}

Du coup nous voilà partis à changer toute l'organisation au plus vite (bon ça consistait juste à déplacer la bâche devant le bon bac 😉).

Le transfert s'est ensuite déroulé sans accroc grâce à l'arrivée in extrémis de nos piliers des transferts : Nicole & Claude.

De belles hôtes

Fait très intéressant, alors qu'au moment de l'alimentation de ce bac de maturation depuis l'apport, nous n'en avions pas vu beaucoup, nous avons cette fois délogé pas loin d'une vingtaine de larves de cétoines dorées ! Essentiellement situées dans le fond du bac.

Ce sont de très bons alliés dans notre quête du compost parfait, en effet, elles ne consomment que du bois mort en décomposition. Elles restent deux à trois ans dans ce stade de développement avant de passer à l'imago par nymphose.
La majorité des individus rencontrés mesuraient dans les trois à quatre centimètres

Mais nous en avons trouvé une qui atteignait facilement 6 cm :

Extension de mission

Une fois le bac de maturation transféré dans celui d'affinage, nous avions de nouvelles mains qui arrivaient, prêtes à en découdre, que leur proposer ! (oui, je retente d'apporter un peu d'action dans ce récit somme toute tout à fait classique — et puis ça permet d'allonger l'article 😄)

Il a du coup été décidé d'en profiter pour transférer le contenu du bac d'apport qui commençait à être bien plein dans le bac de maturation tout juste libéré.

Et nous revoilà partis dans un transfert d'un tout autre gabarit (le bac précédent n'était plus rempli qu'à hauteur d'environ deux planches).

Conclusion

Du coup le résultat n'est pas celui escompté au départ, mais nous voilà dans une situation bien confortable. Nous avons un bac d'apport prêt à être alimenté de nouveau et nous pourrons prévoir la récolte du compost que nous venons de transférer lorsqu'il sera bien mûr, sans avoir à le brusquer.

Enfin, nous sommes arrivés au bout de notre mission, et de cet article !
Bonne fête de fin d'après-midi à vous et à la prochaine récolte.